BURKINA FASO

Le Burkina est affecté par une crise sécuritaire et humanitaire depuis plusieurs années. Des groupes armés – qui recrutent des enfants – tuent des centaines de civils lors d’attaques visant des villages et des convois, ainsi que des points d’eau et des mines aurifères.
Les violences, dans 8 des 13 régions que compte le pays, ont contraint près de 2 millions de personnes à fuir de leur domicile. Le gouvernement peine à prendre en charge le nombre croissant de ces Personnes Déplacées Internes.
Ces attaques à répétition sont aussi un fléau pour l’éducation des enfants : en décembre 2023, on comptait 5 330 établissements scolaires fermés, privant plus de 820 000 enfants de scolarité.
Pourtant, le Burkina Faso, pays rural (près de 74% de la population) et très jeune (64% de moins de 25 ans) a encore de nombreux défis à relever en matière d’éducation et d’emploi.
44% des jeunes burkinabés de 15 à 24 ans vivent sous le seuil de pauvreté et 92% des emplois disponibles pour eux le sont dans le secteur informel. Une jeune population désœuvrée est malheureusement une proie plus facile à enrôler dans les groupes armés.
Aussi, malgré la volonté de l’Etat de développer les services en faveur de la Petite Enfance et celle des 359 communes du pays qui partagent avec l’État des responsabilités pour fournir à la population des services sociaux de base dans les domaines de l’état civil, de la santé, de l’éducation…, ces derniers manquent encore faute de moyens.
Les structures d’accueil et d’éveil des jeunes enfants restent rares et de mauvaise qualité, avec des personnels peu formés. Et seuls 7 enfants sur 100 vont à l’école maternelle.

Le soutien à la parentalité

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