Après 12 années de direction au siège de l’association, pourquoi ce retour sur le terrain ?
J’ai vécu et travaillé des années au Népal, le contact direct avec le terrain me manquait. L’opportunité s’est présentée de partir au Laos pour y implanter un nouveau projet, ainsi que de superviser nos activités au Népal et au Vietnam. J’ai sauté sur l’occasion !
Pourquoi le Laos ?
Nous avons fait une étude sur les besoins des populations dans les pays voisins des pays où nous sommes déjà implantés. Le Laos est ressorti comme le pays les plus pauvre avec beaucoup de familles en grande difficulté, de fortes inégalités et un très faible niveau d’éducation.
Quel est l’impact de la crise sanitaire actuelle sur les projets en Asie ?
Au Laos où j’ai vécu pendant la période de confinement, il y a peu de malades du Covid-19 recensés car les frontières ont rapidement été fermées. En revanche, pour le Népal, la fermeture des écoles durant 9 mois et l’absence des touristes sont dévastateurs . Je crains que cette crise entraîne un décrochage scolaire massif et une crise économique sans précédent pour un pays déjà très peu développé.
Que souhaites-tu pour 2021 ?
Je souhaite que ce soit « l’année d’après », celle qui nous fait prendre conscience de nos erreurs passées pour mieux avancer. Nous avons vécu une année difficile mais nous avons appris et nous savons que la solidarité est le seul moyen pour l’humanité de progresser.
Pour terminer, comment vois-tu PE&D dans 10 ans ?
Je vois l’association davantage reconnue pour son expertise dans le domaine de la Petite Enfance. Je pense également que nous élargirons nos terrains d’intervention et que nous intègrerons plus d’actions à impact positif sur l’environnement car c’est essentiel.
Merci à Stéphanie Selle !