Bonjour Mylène, et si tu nous en disais un peu plus sur toi ?
Avec plaisir ! J’ai 37 ans, j’ai étudié l’histoire et la géopolitique et j’adore Colombo. De ce fait, j’ai été journaliste-reporter pendant 13 ans ! J’étais toujours entre deux avions. Il y a deux ans, l’envie de me poser un peu plus s’est fait sentir. Dans mon projet de reconversion, travailler dans la philanthropie m’est vite apparue une bonne idée, pour garder un pied sur le terrain. J’ai alors rencontré Planète Enfants & Développement où je travaille depuis 1 an et demi.
Qu’est-ce qui t’a séduite dans l’organisation ?
J’ai vite été séduite par la bienveillance et le professionnalisme des membres de l’association. Et par ses valeurs aussi. Les projets sont très concrets et visent à rendre les bénéficiaires autonomes. J’aime son mode de fonctionnement « start-up » : on étudie le besoin, on teste puis on met en place le projet à l’échelle. Cela correspond bien à ma personnalité.
A quoi ressemble ton travail au quotidien ?
Mon rôle dans l’association est de solliciter et de convaincre des donateurs et donatrices de nous soutenir, particulièrement celles et ceux qui ont un potentiel d’engagement important.
Dans mon quotidien, j’organise des rencontres pour leur présenter l’association, j’informe sur son actualité, j’organise des événements de levées de fonds, tels que des dîners de générosité à travers la France et bientôt en Suisse, ou encore la soirée « 120’ pour l’avenir de nos enfants » qui réunit les chefs de projets et les donateurs en direct.
Il me faut finalement convaincre qu’un don a beaucoup de sens. Ce qui est assez facile avec Planète Enfants & Développement car j’ai la possibilité de montrer aux donateurs l’impact de leur don sur le terrain. J’ai par exemple récemment organisé une visio-conférence entre un de nos chefs de projet et un donateur qui a financé en partie le fonctionnement d’un centre social pour les femmes victimes de prostitution au Népal.
Ce que j’aime par-dessus tout, c’est faire des ponts entre des personnes très différentes, entre des gens qui vivent aux 4 coins du monde et qui ne se seraient jamais rencontrés.
Une émotion, une anecdote à partager ?
Lors d’une mission au Burkina Faso, j’ai rencontré des femmes récemment formées au métier d’assistante maternelle. Je suis allée dans la crèche que l’une d’entre elle a développée. Elle est allée chercher, pour me le montrer, son diplôme qu’elle range soigneusement dans une pochette plastique dans une armoire. « J’ai peur de l’abîmer. Ce diplôme, c’est une nouvelle vie pour moi ».
J’espère qu’avec notre travail, nous contribuerons à rééquilibrer les richesses et les compétences, à effacer les inégalités et donner une chance à tout le monde.