25% des habitants de Phnom Penh habitent dans des zones considérées comme des bidonvilles… et 30% d’entre eux vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Parmi les familles les plus précaires, on retrouve des mères célibataires, des jeunes parents, des travailleurs migrants…
A l’heure des inondations de fin de mousson, la situation est terrible : les abris de fortune s’écroulent, les maladies se développent et des enfants se noient. Initié en 2016, et en réponse à cette horreur chronique, notre travail auprès des familles extrêmement démunies vivant dans des habitats insalubres et précaires se développe.
Toujours sur la base de notre méthodologie d’accompagnement social individualisé des familles, nous entamons un vaste programme de 3 ans pour aider 300 familles vulnérables à mettre en place des solutions durables à leurs problèmes : démarches administratives, accès à l’école, accès aux soins, autonomisation économique, mais aussi problématiques d’hygiène et risques liés aux aléas climatiques. Pour améliorer l’habitat tout en permettant aux bénéficiaires de récupérer les matériaux acquis en cas d’expulsion, des kits personnalisés seront mis au point pour 150 familles parmi les plus vulnérables. Des rénovations plus complètes sont envisagées pour une quinzaine d’habitats supplémentaires.
Notre objectif est d’implémenter au moins un projet collectif dans chacun des 8 quartiers, où les habitants seront acteurs des changements : accompagnés par nos équipes, ils imagineront leurs propres projets d’accès au réseau d’eau municipal et de drainage des eaux de pluies.
Au final, les conditions de vie des enfants dans ces quartiers précaires seront transformées sur le long terme.