Chaque année en France, une centaine d’enfants sont victimes d’un traumatisme crânien non accidentel, autrement appelé syndrome du bébé secoué. Une forme de maltraitance de l’enfant qui peut laisser de graves séquelles sur le long terme.
Il s’agit de secousses, extrêmement violentes, perpétrées par un adulte sur un bébé dont le cerveau va heurter les parois de son crâne d’avant en arrière..
- On estime qu’1 enfant sur 10 victime de cette forme de maltraitance en France décède.
- Dans 75% des cas, le traumatisme crânien génère des lésions cérébrales avec des effets sur le long terme.
Parmi les principales séquelles, on note des troubles physiques comme des formes de handicaps moteurs ou de retards de développement, des troubles de la vue et de l’audition, mais aussi des problèmes d’apprentissage et de comportement, des troubles de l’alimentation et du sommeil…
Dans l’immédiat, il convient d’être vigilant qu’un bébé victime d’un traumatisme crânien ne présente pas des problèmes de respiration, des convulsions, des vomissements, des somnolences, une perte de tonus ou au contraire une rigidité du corps et tous pleurs inhabituels.
Vous avez un doute sur l’état de santé d’un bébé, il faut contacter sans attendre les secours médicaux d’urgence au 15 ou 112, et placer le bébé en position latérale de sécurité s’il montre des signes de convulsions ou vomissements.
Avant d’en arriver à des situations extrêmes si vous perdez pied, isolez l’enfant en sécurité dans son lit et appelez des proches à l’aide.
Sources :