Portrait du mois : Sakony Pen, Coordinatrice de projet

24 Nov, 2023
Sakony Pen

Kony, peux-tu nous parler un peu de toi ?

Je m’appelle Sakony PEN. Je suis mère de deux enfants et je vis à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, depuis 40 ans. Depuis ma naissance en fait ! J’ai commencé à travailler en ONG en 2007, d’abord en tant qu’assistante administrative, puis j’ai évolué au fil des années. En parallèle, j’ai complété ma formation par une licence en anglais. 

Puis en 2016, j’ai obtenu une bourse pour poursuivre des études supérieures en Australie où j’ai obtenu un Master en santé publique de l’université technologique du Queensland, en 2020. Après l’obtention de ce diplôme, j’ai repris ma carrière professionnelle dans le domaine du handicap et de la réadaptation au sein d’une ONG internationale. J’ai finalement plus de 10 ans d’expérience dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de projets.

Quand as-tu rejoint Planète Enfants & Développement et quel est ton rôle ?

En 2006, j’ai rencontré une petite fille qui vendait des roses au bord de la rivière. J’ai eu un déclic et j’ai commencé à mûrir mon souhait de lutter contre l’exploitation des enfants. L’opportunité s’est présentée cette année quand j’ai découvert le projet de l’association, Pegase. Ce projet vise à protéger les enfants de la violence, de la traite et de l’exploitation dans 4 pays : le Cambodge, les Philippines, le Laos et le Vietnam. En tant que coordinatrice du projet, je m’assure de sa mise en œuvre efficace avec un niveau de qualité élevé. Je travaille en étroite collaboration avec l’équipe projet, de suivi et d’évaluation de chaque pays. Par exemple, j’organise des réunions régulières avec les partenaires et j’effectue des visites sur le terrain pour fournir une assistance technique. Je supervise les demandes de budget et les dépenses des partenaires, en étroite collaboration avec le responsable de la comptabilité et des finances…

As-tu une émotion à nous partager ?

Dans le centre d’accueil d’enfants isolés de Poipet que nous soutenons, à la frontière avec la Thaïlande, beaucoup d’enfants ont souffert de la violence, de l’exploitation et de la traite. Une petite fille d’environ 5 ans a fait un dessin et me l’a montré. Elle a dessiné sa mère, sa famille et sa maison. Je lui ai demandé pourquoi elle avait fait ce dessin. Elle m’a répondu qu’elle voulait rentrer chez elle pour retrouver sa sœur jumelle et sa famille. J’espère que ce merveilleux projet va contribuer à réduire ces situations en permettant à des enfants de vivre dans un environnement protégé et sûr, en leur donnant beaucoup d’espoir en l’avenir.

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