Lundi 6 Novembre :
Entre le décalage horaire, les cris des chiens errants, et le bruit des premiers travailleurs à 5 heures 30 du matin, la nuit fut courte.
Véronique, co-directrice de Planète Enfants & Développement, m’a rejoint dans la nuit. Nous sommes installées dans une petite maison newari, refaite juste après le tremblement de terre de 2015.
Sur le chemin du bureau, le quartier du vieux Patan prend un autre visage que celui de la veille : le soleil illumine les drapeaux de couleurs et les fenêtres en bois que l’on devinait à peine dans la nuit. Dans les rues, la fraîcheur est un peu préservée et les quelques rayons de soleil sont suffisants pour révéler la beauté des petites portes de couleurs et pour admirer les façades des maisons newari.
Dans les rues, très vite, on se rend compte que les cicatrices du séisme de 2015 sont encore présentes. Des amas de poussière et de briques bordent les routes. Des maisons endommagées et des bâtiments en ruines côtoient les habitations restantes, qui tiennent grâce à des poutres en bois. Pourtant la plupart de ces maisons sont habitées, et on y trouve au rez-de-chaussée, des marchands de fruits et légumes, d’orfèvreries, de tissus et de journaux.
Nous arrivons au bureau où nous rencontrons toute l’équipe terrain. Cet après-midi, je me consacre à m’imprégner du projet “Better future for mothers and children” sur lequel je vais travailler.
En sortant du bureau, Véronique et moi-même partons explorer “Patan by night”. Comme au matin, nous nous sommes surprises de voir que les ruines des anciennes maisons côtoient celles encore habitées et qui tentent tant bien que mal à rester debout. C’est notamment le cas d’un des temples hindous, dont le toit est couvert de barres de fer pour ne pas que celui-ci s’écroule.
En continuant notre petite exploration, nous arrivons enfin à la place centrale de la vieille ville, plus connue sous le nom de Durbar Square de Patan.
Au milieu de la place, un des monuments principaux a été réduit en poussière par le tremblement de terre.
A suivre …