Burkina Faso 

enfants au Burkina Faso

Développement de la petite enfance | Education, formation, entrepreneuriat

Pilote en 2018. Depuis 2020

Le métier d’assistante maternelle : pour l’éveil des enfants

Pour répondre au manque de structures de garde de qualité pour les enfants de moins de 3 ans et au problème du chômage qui touche particulièrement les femmes et les jeunes, nous cherchons à développer depuis 2018 la filière d’assistante maternelle au Burkina Faso.

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Le contexte

Au Burkina Faso, comme dans nos autres pays d’intervention, les sociétés changent. 

Les femmes travaillent à l’extérieur du foyer, les familles sont plus éclatées, les modèles traditionnels sont questionnés.

Les parents ont des ambitions pour leurs enfants. Nous observons une demande de plus en plus importante de modes de garde professionnels pour les tout-petits. 

Pour encadrer l’éveil et l’éducation des enfants au Burkina Faso, de 3 à 36 mois, l’Etat a adopté récemment des textes de loi.

Mais dans les faits, les crèches publiques sont très rares, et il n’existait pas, jusqu’à peu, de formation professionnelle spécifique pour les assistantes maternelles par exemple. 

Dans le Yatenga, province pauvre du Nord du pays, le chômage atteint 60% et touche particulièrement les femmes.

L’insécurité dans cette zone, avec la menace terroriste, ne favorise pas non plus l’émancipation des jeunes filles et des mères.

Comment est utilisé votre don ?

Pour 100€ collectés par Planète Enfants & Développement, 84.4€ sont consacrés à notre mission sociale.

Nos projets sont évalués par des cabinets indépendants. Et nos comptes sont audités et certifiés chaque année par le cabinet KPMG.

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des filles font des études supérieures

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des chefs d'entreprises sont des femmes

seule crèche publique à Ouagadougou

Le projet

Selon Planète Enfants & Développement, protéger et éveiller les tout-petits est une priorité pour lutter contre les inégalités dès le plus jeune âge

Pour répondre à la demande de garde d’enfants au Burkina Faso, assurer leur sécurité, leur santé et leur éveil, mais aussi pour donner une opportunité aux femmes de se former, d’entreprendre ou d’avoir un emploi qualifié, nous avons créé une filière de formation d’assistantes maternelles en partenariat avec des associations locales et l’Etat. 

Après avoir défini et validé les contours du métier d’assistante maternelle avec les Ministères burkinabé, créé 15 modules de formation théorique diplômants (Certificat de Qualification de Base, CQB), formé un pool de formateurs composés de techniciens des Ministères en charge de l’Action Sociale et de la Jeunesse pour  déployer la formation, nous avons recruté et fait bénéficier du programme à 300 femmes en 2020 et 2021 à Ouagadougou et Ouahigouya.

Ces femmes, âgées de 18 à 35 ans, ont été sélectionnées selon leur motivation et des critères de vulnérabilité (mères célibataires, divorcées ou veuves, déplacées de force par les attaques de groupes armés, en sous-emploi, non scolarisées ou en échec scolaire).

    En 2022, l’association a poursuivi l’accompagnement de ces femmes pour qu’elles trouvent un emploi ou créent leur service de garde de jeunes enfants.
    Ainsi nous avons guidé certaines dans l’élaboration de leurs candidatures et les avons préparées aux entretiens de recrutement pour favoriser leur insertion professionnelle.
    Nous avons accompagné les autres jeunes femmes dans la création de leur crèche :
    de la phase de conseils sur le modèle de structure, en passant par l’accès au micro-crédit, à l’aménagement de l’établissement (sécurité, hygiène…), au planning des activités, à l’élaboration des menus, à la mise en place d’un outil de suivi financier de la structure, à sa promotion, etc.

      Nous avons par ailleurs formé 6 assistantes maternelles mentors pour qu’elles structurent la filière en réseau et poursuivent le soutien aux entrepreneures, afin d’assurer la stabilité financière de leurs établissements et un bon niveau de qualité en termes de sécurité, d’hygiène et d’éveil des enfants.

      Nous poursuivons la formation et le coaching régulier de ces mentors.

      Sur les mois à venir, nous aimerions aussi former les assistantes maternelles à la production de jeux et de jouets à partir d’objets du quotidien ou recyclés, mais aussi à la production de savon pour diminuer ce poste de leurs charges et réaliser des ventes.

      Par ailleurs, nous accompagnons l’Etat dans la publication d’un cadre légal, avec des textes encadrants les modèles de garde d’enfants : Services d’Eveil et d’Education des Jeunes Enfants (SEEJE) et MAM (Maison des Assistantes Maternelles).

      Autres projets :

      Maman au Burkina FasoBurkina-Faso : Le soutien à la parentalité
      Petite fille à l'école de Dar Salaam au Burkina FasoBurkina-Faso : Améliorer l’éveil des enfants de 3 à 6 ans
      Un éducateur Petite Enfance en classe au Burkina FasoBurkina-Faso : des éducateurs du préscolaire formés
      Enfants qui se lavent les mains à l'école au Burkina FasoBurkina-Faso : Améliorer l’hygiène dans les écoles

      « Le plus réjouissant, c’est de savoir que l’accompagnement se poursuit et que nous ne serons pas livrées à nous-mêmes après la certification. Nous sommes très contentes car plusieurs femmes vont sortir de la misère ». 

      Marie-Cécile, bénéficiaire de la formation

      Nos partenaires sur le terrain

      Entrepreneurs du Monde (EdM)

      YIKRI

      Association Esther Vision (EV)

      Coopérative Diocésaine d’Epargne et de Crédit

      Association pour la Promotion de l’Education des Jeunes Enfants au Faso (APEJEF),

      Association Féminine pour le Développement du Burkina (AFEDEB)

      Association Femmes Unies pour le Développement (ASFUD)

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