À l’occasion du mois de la parentalité, on a tendu notre micro à Charlotte, notre Responsable Administrative et Financière au parcours peu commun, et surtout… Maman de 4 garçons, Victor, Félix, Joseph et Achille.
Spoiler : ça déménage, mais toujours avec amour !
Charlotte n’a pas encore soufflé ses 50 bougies mais s’y approche en douceur. Elle a découvert la parentalité jeune, partagée avec le même compagnon de route depuis toujours.
Ensemble, ils ont traversé les frontières : 12 ans en France, puis 12 ans à l’étranger, entre Maroc, Algérie et Egypte, des expériences de vies intenses et formatrices, aussi bien en famille qu’au travail.
Comment gérer vie personnelle et professionnelle ?
Côté pro, elle a commencé par des études de gestion un peu par défaut, avant d’embrasser la finance avec un master en économie de la santé. Des virages, elle en a pris : industrie pharmaceutique, ONG, certification en conseil familial… jusqu’à son poste de Responsable Administrative et Financière chez Planète Enfants & Développement, où elle ressent enfin un vrai alignement pro/perso.
Après des années où la vie familiale passait en priorité, Charlotte est aujourd’hui plus posée. Ses enfants grandissant, elle peut s’investir davantage dans son travail, avec bonheur, tout en restant disponible à la maison : “Ils restent ma priorité.” Elle admire d’ailleurs celles qui jonglent avec des enfants en bas âge : “Moi, je ne cours plus après les horaires ou les fièvres à 39.”
La parentalité, c’est quoi pour toi ?
“Une sacrée aventure, une grande responsabilité, une joie profonde, un amour inconditionnel… et un quotidien où il faut apprendre à tenir le cadre et à lâcher prise”.
Ce chemin a fait d’elle une femme plus humble : “On fait des erreurs sans arrêt. L’important, c’est d’être soi, et suffisamment bon”.
Des valeurs à transmettre ?
Pas simple ! Charlotte avoue : “Plus j’y vais avec mes gros sabots, moins ça fonctionne.” Mais elle tient à la confiance, l’engagement, et, en tant que croyante, la foi, même si ça coince un peu parfois côté transmission !
Et la maison avec 4 garçons ?
Il n’y a pas de journée type, à part peut-être le fameux « vendredi sushis + film en famille ». « Je sais 30 mn avant combien on sera à table le soir. » Ce qu’elle préfère ? Les discussions où tout peut être dit : « Je veux qu’ils sentent qu’on peut parler de tout. Je n’aime pas les tabous. »
Côté fun, elle a tout essayé : surf, plongée, kite… souvent battue au tennis, mais toujours partante pour partager. Jusqu’à ce que le ski et un genou récalcitrant l’arrêtent. Heureusement, il reste le SkyJo, même si « ça ne se termine pas toujours bien… »
Un message à toi-même le jour où tu es devenue maman ?
« Fais-toi confiance. Et surtout, fais-leur confiance. Et profite. Oui, ça fait très 50 ans de dire ça, mais c’est vrai : ça passe trop vite. »
Son plus grand défi ? « Entendre le mal-être d’un enfant. On ne peut pas prendre sa peine à sa place. »
La plus belle surprise ? « Les voir se relever. Accepter profondément leurs différences. C’est là qu’on les rencontre vraiment. »
Et les garçons, comment ils parlent de leur maman ?
Victor la décrit comme « glace à la banane, commère et amour (même si un peu chiante parfois…) ». Ce qu’il préfère ? Pouvoir « aborder TOUS les sujets avec elle ». Mention spéciale pour leurs débats du week-end en cuisine… et ce saut en parachute qu’ils ont fait ensemble : « Trop forte la mama ! »
Félix la voit comme « attentionnée, aimante et stressée des horaires ». Il aime leurs déjeuners tranquilles quand elle « enquête dans sa vie sentimentale en essayant d’être discrète ». Un souvenir ? Un face-à-face complice sur un télésiège, à l’époque du ski.
Joseph dit qu’elle est « attentive, compréhensive et sociable ». Il admire sa capacité à « prendre soin de chacun dans une famille nombreuse » et garde en mémoire leurs discussions sur la plage, ainsi que la préparation à sa première communion, un vrai moment fort.
Achille, le plus jeune, la décrit comme « attentionnée, réconfortante, gentille ». Ce qu’il aime le plus chez elle ? Leur humour partagé. Il se souvient d’un Noël où, petit, il portait son costume de super-héros par-dessus sa combinaison.
