Cambodge 

aider les femmes

 Protection contre les violences   2016-2020 (phase 1) ; 2021- 2023 (phase 2)

Aider les femmes victimes de violence

Pour encore de nombreux hommes au Cambodge, battre ou crier sur leurs femmes n’est pas anormal. C’est leur quotidien. Il est urgent de protéger ces femmes et leurs enfants.

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Le contexte

La soumission des femmes à l’égard des hommes et les violences domestiques sont encore courantes chez une partie de la population au Cambodge.

Jusqu’en 2007, on enseignait encore à l’école un poème, le Chbap Srey, qui apprenait aux femmes à obéir et servir leurs maris sans aucune objection ou encore à respecter des codes vestimentaires pour ne pas déshonorer la famille. 

Dans les familles les plus pauvres, les femmes dépendent souvent financièrement de leurs conjoints et sont sensibles à la pression sociale.

Les victimes de violences préfèrent garder le silence.

Comment est utilisé votre don ?

Pour 100€ collectés par Planète Enfants & Développement, 85€ sont consacrés à notre mission sociale.

Nos projets sont évalués par des cabinets indépendants. Et nos comptes sont audités et certifiés chaque année par le cabinet KPMG.

sur 162 pays, c’est le classement du Cambodge sur les inégalités de genre

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des femmes de 15 à 49 ans ont déjà subi des violences physiques, verbales ou psychologiques

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des femmes pensent qu'elles doivent obéir à leur mari

Le projet

Parler des violences subies reste encore tabou dans la société cambodgienne. C’est pourquoi Planète Enfants & Développement a choisi la méthode GALS pour aider les femmes victimes de violences.

GALS, des formations pour aborder les problèmes sources de violences

Cette méthode, qui s’appuie sur le dessin, permet d’inclure et de faire participer les femmes et les hommes les plus vulnérables, pour la plupart analphabètes. Les séances de formation concernent l’égalité homme-femme et la communication non-violente mais aussi la gestion des finances dans le foyer. Aborder la gestion du budget familial délie les langues, révèle les difficultés et les inégalités au sein du couple : comme les problèmes d’alcoolisme, de prises de décisions en commun et les violences domestiques. 

Les femmes qui terminent ces formations intègrent des groupes d’épargne et de crédit. Il en existe 4 à ce jour dans les deux arrondissements que nous suivons. Ces groupes permettent aux participantes de se lancer dans des petits commerces et de regagner confiance en elles.

107 femmes et hommes ont participé à ces séances d’échanges ces derniers mois. L’implication des hommes dans ces groupes est une priorité pour amorcer un changement des mentalités sur le long terme mais reste un défi.

Les femmes identifiées sont aidées par des travailleurs sociaux

Un accompagnement psycho-social est proposé aux femmes victimes de violences domestiques pour renforcer leur confiance en soi et leur capacité d’agir. Ainsi, en 2020, 87 femmes ont été suivies par des travailleuses sociales de notre partenaire locale SKO.

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« Après avoir reçu son salaire, il appelait souvent quelques amis pour aller boire un verre. Il ne se souciait pas de sa femme et de ses enfants. Mais aujourd’hui, il se rend compte qu’il est moins violent à la maison et qu’il a réduit les dépenses liées à l’alcool. Il prévoit même d’économiser pour construire de nouveaux projets avec sa femme et ses enfants pour envisager l’avenir en famille”.

Témoignage d’une travailleuse sociale

Nos partenaires sur le terrain

SKO (Samathapeap Khnom Organisation) :

ONG cambodgienne qui améliore la qualité de vie des familles défavorisées et l’éducation des enfants.

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