Burkina Faso

Un jeune garçon au Burkina Faso

Protection des femmes et des enfants contre les violences  2022-2023

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Protéger et intégrer les enfants et femmes déplacés internes

Le Burkina Faso compte environ 2 millions de personnes déplacées internes dans le pays. Ces Burkinabé, qui quittent leur région pour fuir les violences de groupes armés, se retrouvent alors dans des conditions d’insalubrité, sans emploi, sans accès à l’école ni soins de santé.

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Le contexte

Pays enclavé, notamment entre le Mali et le Niger où des groupes terroristes sévissent ces dix dernières années, le Burkina Faso fait face à une montée de violence dramatique depuis 2015.

Le terrorisme qui a gagné du terrain d’Est en Ouest de la zone du Sahel, a gangréné une grande partie du Burkina Faso et a fait remonter querelles internes et guerres intestines. Conséquences : les attaques de groupes armés divers se sont multipliées sur la population civile.

Dans les villages, de nombreuses familles sont menacées, pillées et obligées de fuir. En mars 2023, on compte environ 2 millions de personnes déplacées internes dans un pays qui compte 22 millions d’habitants.
Les départs subis de nombreux agriculteurs ont mis à l’arrêt les cultures et les élevages. Les prix des matières premières ont fortement augmenté, la famine menace aussi le pays.

Les femmes et les enfants font partie des premières victimes de cette situation
85% des personnes internes déplacées sont des femmes et des enfants.

A la malnutrition, s’ajoutent les traumatismes psychologiques et physiques liés aux déplacements, mais aussi la déscolarisation et les violences sexuelles.

Selon les chiffres officiels de l’Etat burkinabé, plus de 5 330 écoles sont fermées en raison de l’insécurité, privant plus de 820 000 enfants d’éducation au 31 décembre 2023.

Quant aux femmes, elles sont de plus en plus nombreuses à être victimes de violences dans les villages qu’elles fuient, mais aussi lorsqu’elles sont isolées pendant leurs déplacements ou dans la ville d’accueil.

Les tensions démographiques, sociales et économiques dans les zones d’accueil
La pression s’accroît dans les zones d’accueil. Dans le Nord du pays, la ville de Ouahigouya et ses 125 000 habitants eux-mêmes souvent en situation de précarité, accueille plus de 200 000 déplacé.e.s.

Comment est utilisé votre don ?

Pour 100€ collectés par Planète Enfants & Développement, 84.4€ sont consacrés à notre mission sociale.

Nos projets sont évalués par des cabinets indépendants. Et nos comptes sont audités et certifiés chaque année par le cabinet KPMG.

millions de personnes déplacées internes

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des déplacés sont des femmes et des enfants

écoles fermées

Le projet

C’est dans ce contexte que Planète Enfants et Développement, déjà présente dans la Province du Yatenga, a voulu proposer une réponse en 2022-2023 pour protéger et stimuler plus de 1200 enfants mais aussi soutenir 50 femmes à Ouahigouya.

Mise en place et animation d’un « Espace ami des enfants »
Déracinés, déscolarisés, parfois violentés et isolés, les enfants déplacés ont besoin de retrouver un cadre protecteur. Nous avons donc proposé un centre d’animation, 5 jours sur 7, pour accueillir des enfants déplacés, mais aussi des enfants de la ville hôte afin de créer du lien. Les enfants y ont trouvé des repas et des goûters bienvenus dans un contexte de crise où beaucoup de familles peinent à se nourrir.
Un animateur et un travailleur social y ont organisé des activités extra-scolaires variées et des séances d’information. A l’écoute des enfants et des parents, ils ont pu identifier les enfants qui nécessitaient un suivi individuel et les femmes en détresse.

Suivi des enfants en grande difficulté
Les enfants en grande difficulté, victimes de maltraitance, de malnutrition, de déscolarisation, de problèmes de santé physiques et psychologiques, ont pu être orientés vers les services sociaux et de santé compétents pour résoudre leurs problèmes.

Un soutien financier pour les femmes en détresse
De nombreuses femmes déplacées se retrouvent seules avec leurs enfants, dans des logements insalubres, sans même accès à l’eau potable ou à des sanitaires, dans l’incapacité de nourrir leurs enfants correctement.
Pour qu’elles sortent la tête de l’eau et assurent les besoins de première nécessité, nous avons versé une allocation de 15€/ mois pendant 10 mois à 50 d’entre elles.

Un accompagnement pour l’intégration professionnelle des femmes
Notre travailleuse sociale a par ailleurs soutenu 25 de ces femmes dans le développement de leur micro-entreprise. Elles ont par ailleurs bénéficié de la prise en charge du service de garde de leurs enfants pendant 6 mois pour qu’elles puissent se consacrer à leur travail en toute confiance et sérénité.

Autres projets :

Petite fille à l'école de Dar Salaam au Burkina FasoBurkina-Faso : Améliorer l’éveil des enfants de 3 à 6 ans
Maman au Burkina FasoBurkina-Faso : Le soutien à la parentalité
Assistante maternelle Burkina FasoBurkina-Faso : Le métier d’assistante maternelle pour l’éveil des enfants

Nos partenaires sur le terrain

Association des Garde Bébés (AGB) :

Créé en 2012 et officialisée en 2017, l’AGB agit à Ouahigouya pour développer la Petite Enfance. Elle sensibilise les parents et propose des modes de garde pour les plus jeunes.

Direction provinciale de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Yatenga :

Cette Direction étatique assure la coordination de la réponse humanitaire dans la province du Yatenga. Ses travailleurs sociaux participe à la prise en charge individuelle des enfants vulnérables.

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