Vietnam
Protection contre les violences 2020-2022
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Hy Vong : luttons contre les violences faites aux femmes
63% des femmes mariées ont déjà subi une forme de violence de la part de leur partenaire intime au Vietnam. La Covid-19 n’a fait qu’exacerber ce problème en 2020.
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Le contexte
Les discriminations sont ancrées dans la société au Vietnam.
Beaucoup de femmes sont toujours confrontées à la pauvreté, à un faible niveau d’éducation, aux violences…Le gouvernement a élaboré des politiques pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.
Mais la mise en œuvre des lois nécessite des moyens et des efforts supplémentaires.
Les femmes victimes de violence cherchent rarement de l’aide auprès de services officiels, par peur d’être montrées du doigt (parler de la violence envers les femmes est toujours tabou) et de faire éclater leur famille, mais aussi parce que les services de soutien sont rares : il existe seulement 2 refuges dédiés aux femmes victimes de violence dans le pays.
Une étude menée par Planète Enfants & Développement dans 3 districts de la ville d’Hô Chi Minh en 2018 révèle que les femmes ont conscience du danger et de l’illégalité de ces violences, mais qu’elles préfèrent ne pas en parler à l’extérieur.
Comment est utilisé votre don ?
Pour 100€ collectés par Planète Enfants & Développement, 84.4€ sont consacrés à notre mission sociale.
Nos projets sont évalués par des cabinets indépendants. Et nos comptes sont audités et certifiés chaque année par le cabinet KPMG.
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des femmes mariées victimes d’une forme de violence par leur partenaire
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des femmes victimes de violence physique et/ou sexuelle par leur mari
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des étudiant.e.s ont subi au moins une forme de violence sexuelle
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de filles entre 15 et 19 ans ont déjà subi la violence physique ou sexuelle de leur partenaire
Le projet
En 2017, notre association a travaillé sur un projet pilote pour lutter contre les violences faites aux femmes et apporter un soutien psychosocial aux victimes. Il a donné naissance en 2020 au projet Hy Vong (“espoir” en vietnamien), en collaboration avec 3 organisations : Batik International, CSAGA et le SCDI.
Avec ce projet, nous souhaitions favoriser la prise de conscience du problème par les communautés et les autorités, libérer la parole, faire changer les mentalités, identifier et prendre en charge des femmes victimes et coordonner les différents acteurs sociaux.
Notre réponse concrète, de prévention et de protection, était à trois niveaux :
- Création de clubs étudiants dans 6 universités à Hanoï et Hô Chi Minh Ville pour sensibiliser la jeunesse vietnamienne sur les questions d’égalité et de violences de genre.
- Création d’un Comité local dans chacun des 3 districts d’intervention pour coordonner les acteurs et les services sociaux.
- Formation des travailleurs sociaux et amélioration des conditions d’accueil des victimes.
En 2020, nous avons créé un module de formation spécifique sur les violences de genre et avons organisé 12 sessions d’échange avec les étudiants.
Nous avons aussi rénové le centre d’accueil de jour de notre partenaire SCDI et avons rédigé une méthodologie d’approche des victimes de violences basées sur le genre, adaptée de la méthode d’accompagnement familial utilisée par PE&D dans l’ensemble de ses pays d’intervention. Nous avons ensuite formé à cette méthodologie les agents relais dans les communautés et les travailleurs sociaux du centre d’accueil de jour.
Par manque de financement, PE&D a été contrainte de cesser ces activités prématurément en 2022. Avant la fin du projet, l’équipement de l’un des plus grands centres d’accueil d’Ho Chi Minh Ville a été finalisé. Ce centre fournit une aide globale aux victimes de violence.
En outre, une session de formation portant sur l’identification des victimes de violences a également été menée chez notre partenaire. 32 femmes victimes de violences ont ainsi pu être identifiées.
Autres projets :
Vietnam : Protéger les enfants victimes de traite et les réinsérer
Vietnam : Des modes de garde de qualité pour la Petite Enfance
Vietnam : L’accompagnement des familles en détresse à Ho Chi Minh
» Au plus la communauté est informée, au plus les femmes victimes de violence pourront être identifiées”.
Madame Hoanh, Directrice du SCDI