Se faire obéir sans crier

19 Avr, 2022

Se faire obéir sans crier est le rêve de tous les parents. Malheureusement, au quotidien, il arrive que nos nerfs lâchent avec la fatigue. Et nos enfants reçoivent parfois de plein fouet de mauvais mots ou des gestes déplacés qu’ils ne sont pas en capacité de gérer. Profitons de ce 30 avril, journée de la non-violence éducative pour rappeler que punitions, chantage, menaces ou fessées ne sont pas une fatalité !

La violence éducative ordinaire, c’est quoi ?

 

Une fessée, une tape sur les mains, tirer les oreilles, priver de nourriture, punir, culpabiliser, faire du chantage, insulter, se moquer… qu’elle soit physique, psychologique ou verbale, la violence éducative ordinaire  est utilisée envers les enfants dans une intention éducative..

Contraire à une éducation bienveillance, ces violences tolérées dans notre société ont eu tendance à se transmettre de génération en génération pour « donner une bonne éducation à ses enfants » . Mais c’est sans tenir compte des stades de développement cognitif et affectif de l’enfant.

 

La violence ordinaire, ni rares ni anodines

 

85% des parents reconnaissent avoir recours à la fessée,  et1 enfant sur 2 est frappé avant l’âge de 2 ans selon une étude menée par l’Observatoire de la Violence Educative Ordinaire en 2017 en France.)

Pourtant, ces violences ordinaires  risquent de développer des troubles psychologiques tels que l’anxiété, la manque de confiance, ou encore des comportements agressifs.

« Remettre en cause l’éducation de nos propres parents peut être difficile et douloureux. Nous pouvons avoir le sentiment de leur manquer de respect ou encore ressentir de la colère. Néanmoins, il est important de comprendre qu’il est possible d’éduquer un enfant sans violence. En changeant notre regard sur l’enfant et en comprenant les différentes étapes de son développement, nous pourrons changer de paradigme. Il est nécessaire de se questionner sur notre histoire et notre relation avec nos propres parents, mais aussi sur la relation que nous souhaitons développer avec nos enfants. Il est surtout essentiel de se reconnecter à nos émotions et à notre empathie. Ce processus exigera nécessairement du temps et de l’énergie, mais il permettra à nos enfants de grandir sans violence. » https://stopveo.org/

Alors se faire obéir sans crier, c’est possible !

 Plus ils sont petits, plus les enfants ont dû mal à gérer les émotions. Quand ils pleurent par exemple, ils , ils ont un message à passer. À l’adolescence, l’intensité de leurs émotions grandira et ils apprendront à les gérer.

 Alors en attendant, ils ont besoin de patience, de compréhension, de sécurité et de conseils.

Parlez-leur calmement et avec bienveillance :

 « Je suis là pour toi »

« Je t’écoute »

« C’est normal d’être triste »

« Tu veux m’en parler ? »

« Je suis là si tu veux un câlin »

« Moi aussi je suis triste parfois »

C’est plus agréable, non ?

Ces principes éducatifs sont à la base de toutes les formations que nous procurons aux professionnels de la Petite Enfance dans le cadre de nos projets (au sein des crèches, avec les assistantes maternelles ou encore les enseignants de l’école maternelle).

Un grande partie des informations de cet article sont tirées du site de l’association Stop VEO (https://stopveo.org/)

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