Burkina Faso

Un jeune garçon au Burkina Faso

Développement de la Petite Enfance | Protection contre les violences | Accompagnement des familles 2022

Protéger et intégrer les enfants et femmes déplacés internes

A fin 2021, le Burkina Faso compte plus d’1,5 million de personnes déplacées internes dans le pays. Ces Burkinabé, qui quittent leur région pour fuir les violences de groupes armés, se retrouvent alors dans des conditions d’insalubrité, sans emploi, sans accès à l’école ni soins de santé.

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Le contexte

Pays enclavé, notamment entre le Mali et le Niger où des groupes terroristes sévissent ces dix dernières années, le Burkina Faso fait face à une montée de violence dramatique depuis 2015.

Le terrorisme qui a gagné du terrain d’Est en Ouest de la zone du Sahel, a gangréné une grande partie du Burkina Faso et a fait remonter querelles internes et guerres intestines. Conséquences : les attaques de groupes armés divers se sont multipliées sur la population civile.

Dans les villages, de nombreuses familles sont menacées, pillées et obligées de fuir. A fin 2021, on compte plus d’1,5 million de personnes déplacées internes dans un pays qui compte 20 millions d’habitants.
Les départs subis de nombreux agriculteurs ont mis à l’arrêt les cultures et les élevages. Les prix des matières premières ont fortement augmenté, la famine menace aussi le pays.

Les femmes et les enfants font partie des premières victimes de cette situation
85% des personnes internes déplacées sont des femmes et des enfants.

A la malnutrition, s’ajoutent les traumatismes psychologiques et physiques liés aux déplacements, mais aussi la déscolarisation et les violences sexuelles.

Selon les chiffres officiels révélés début 2022 par l’Etat burkinabé, plus de 3 000 écoles sont fermées en raison de l’insécurité (soit 13% des écoles du pays), privant 500 000 enfants d’éducation.

Quant aux femmes, elles sont de plus en plus nombreuses à être victimes de violences dans les villages qu’elles fuient, mais aussi lorsqu’elles sont isolées pendant leur déplacement ou dans la ville d’accueil.

Les tensions démographiques, sociales et économiques dans les zones d’accueil
La pression s’accroît dans les zones d’accueil. Dans le Nord du pays, la ville de Ouahigouya et ses 125 000 habitants eux-mêmes souvent en situation de précarité, accueille 88 000 déplacé.e.s.

Comment est utilisé votre don ?

Pour 100€ collectés par Planète Enfants & Développement, 85€ sont consacrés à notre mission sociale.

Nos projets sont évalués par des cabinets indépendants. Et nos comptes sont audités et certifiés chaque année par le cabinet KPMG.

de personnes déplacées internes

%

des déplacés sont des femmes et des enfants

écoles fermées

Le projet

C’est dans ce contexte que Planète Enfants et Développement, déjà présente dans la Province du Yatenga, souhaite proposer une réponse en 2022 pour protéger 500 enfants et soutenir 50 femmes à Ouahigouya.

Mise en place et animation d’un « Espace ami des enfants »
Déracinés, déscolarisés, parfois violentés et isolés, les enfants déplacés ont besoin de retrouver un cadre protecteur. Nous souhaitons donc proposer, avec notre partenaire local l’Association des Garde Bébés, un espace pour accueillir des enfants déplacés, mais aussi des enfants de la ville hôte pour créer du lien.
Un animateur et un travailleur social vont notamment y organiser des activités extra-scolaires variées et des séances d’information. A cette occasion, ils seront à l’écoute des enfants et des parents et pourront ainsi identifier les enfants qui nécessitent un suivi individuel et les femmes en détresse.

Suivi des enfants en grande difficulté
Les enfants en grande difficulté, victimes de maltraitance, malnutrition, déscolarisation, problèmes de santé physiques et psychologiques, seront suivis de façon individuelle au sein du centre et pourront être orientés vers les services sociaux et de santé compétents pour résoudre leurs problèmes.

Un soutien financier pour les femmes en détresse
De nombreuses femmes déplacées se retrouvent seules avec leurs enfants, dans des logements insalubres, sans même accès à l’eau potable et à des sanitaires, dans l’incapacité de nourrir leurs enfants correctement.
C’est inacceptable. Pour qu’elles sortent la tête de l’eau et assurent les besoins de première nécessité, nous souhaitons leur verser une allocation de 10€/ mois pendant 10 mois.

Un accompagnement pour l’intégration professionnelle des femmes
Notre travailleur social aidera ces femmes à reprendre confiance, à exprimer leurs compétences, à rechercher un emploi et à développer des activités génératrices de revenu (AGR).
Nous leur proposerons aussi un service de garde d’enfants pour qu’elles puissent se consacrer à leur travail en toute confiance et sérénité.

Autres projets :

Petite fille à l'école de Dar Salaam au Burkina FasoBurkina-Faso : Améliorer l’éveil des enfants de 3 à 6 ans
Maman au Burkina FasoBurkina-Faso : Le soutien à la parentalité
Assistante maternelle Burkina FasoBurkina-Faso : Le métier d’assistante maternelle pour l’éveil des enfants

Nos partenaires sur le terrain

Association des Garde Bébés (AGB) :

Créé en 2012 et officialisée en 2017, l’AGB agit à Ouahigouya pour développer la Petite Enfance. Elle sensibilise les parents et propose des modes de garde pour les plus jeunes.

Direction provinciale de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Yatenga :

Cette Direction étatique assure la coordination de la réponse humanitaire dans la province du Yatenga. Ses travailleurs sociaux participe à la prise en charge individuelle des enfants vulnérables.

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